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Ce lundi 21 octobre, Oikos a organisé pour la première fois depuis sa création une vente de bouffe sur le campus de l’Essec. Une journée historique donc, car non seulement avons-nous pu mettre en avant notre association et nos valeurs, mais l’évènement a pour ainsi dire connu un franc succès ! Un succès obtenu grâce au travail et la bonne humeur investis dans ce projet par la team Oikos. Ainsi nos oikees ont eux-mêmes cuisiné avec amour et expertise l’intégralité des plats. Nous proposions des quiches en entrée, des salades de pâtes et de riz en plat, des crêpes à la pâte à tartiner bio et équitable, des gâteaux et des cookies en dessert et des jus de fruits en boisson pour un prix très raisonnable de 4€. Il reste encore du chemin pour avoir une VDB 100% durable, car oui nous avons utilisé de la vaisselle jetable, mais nous ne pouvons que faire mieux la prochaine fois.  Bien sûr les ingrédients étant bio et issus d’agriculture durable, c’est avec joie que toute la journée nous avons servis des repas savoureux aux étudiants affamés de sensations durables. Un franc succès donc comme en témoigne la rupture de stock en fin de journée ! Qui a parlé de gaspillage ?

    Oikos a également saisi l’occasion pour mettre en avant un concept qui lui tient à cœur, les fameuses disco-soupes. Ce récent projet consiste à récupérer dans des grandes surfaces tous les fruits et légumes invendus car considérés impropres à la vente pour des raisons esthétiques. Au lieu de les jeter nous les récupérons pour en faire des mini-salades en gobelet et les offrir gratuitement pour chaque repas ou goûter acheté. Tous étaient agréablement surpris car unanimes sur la qualité de ces produits, mais également choqués quand nous leur avons dit qu’entre 30% et 50% des aliments comestibles sont jetés au cours du processus alimentaire! Encore une fois nous avons réussi à montrer que le développement durable est un véritable plaisir !

    L’argent récolté durant cette journée servira à promouvoir d’autres projets à venir, comme la Journée du Plaisir Durable, les petits dejs équitables, les Oikos beer & talks, et j’en passe... Dans un futur plus proche Oikos participe le 12 et 13 novembre à l’évènement d’entrepreneuriat social « The Rise », qui consiste à récolter de l’argent pour financer des micro-entreprises dans des pays en voie de développement. Pendant une journée entière nous demandons aux intéressés de nous prêter de petites sommes d’argent que nous remboursons bien évidemment quelques mois plus tard. Et pour rajouter un peu de saveur à ce projet, nous sommes en compétition avec plus d’une dizaine d’autres écoles de commerce et d’ingénieurs, car le but est bien sûr de récolter le plus de fonds possible. L’année dernière nous avons terminé deuxièmes, et nous visons toujours plus haut, mais ne vous inquiétez pas on vous tient au courant !

    Félicitations à toute la team Oikos et un grand merci à tous les participants qui ont pu goûter au plaisir durable, car sans vous ce succès n’aurait pas pu s’accomplir !


 
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La Journée du Plaisir Durable est un évènement inédit organisé par Oikos Paris, qui est convaincu que le développement durable ne passe pas par la contrainte et l'effort, mais bien par le bien-être et le plaisir. C'est ce que nous avons démontré cette année encore, en faisant découvrir à tous les étudiants du campus que le développement durable s'invite dans les produits qui nous font du bien, au quotidien, meme ceux auxquels on ne s'attendrait pas. Quoi de mieux que des produits cosmétiques bio, qui prennent soin de votre corps mieux que personne? Les étudiants aiment goûter aux plaisirs de l'alcool? Ils ont pu déguster de l'alcool bio et profiter d'un moment de détente. Et ce ne sont que quelques idées parmi les dizaines qu'il existe. 

Chaque année, Oikos regorge de créativité pour proposer aux étudiants une nouvelle manière de voir  le monde/ la vie/le développement durable au quotidien  et la JPD en est le meilleur exemple! Son succès chaque annèe plus grand nous encourage à poursuivre dans cette voie, et nous réfléchissons déjá à la prochaine éditions. De nombreuses surprises seront à venir, spécialement dédiées à nous étudiants, qui aimons nous faire plaisir, durablement de préférence! 

A l'année prochaine! Et si vous avez des bonnes idées pour la prchaine éditions, n'hésitez pas à poster!



 
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Ce jeudi  4 avril, Oikos Paris a eu le plaisir d’accueillir Daniel Tirat, le Directeur Général de Les 2 Vaches ! Pour ceux qui ne le savent pas encore, Les 2 Vaches est une filiale de Danone proposant un modèle alternatif de développement fondé sur l’agriculture biologique et le respect du bien-être animal.

Le thème de la conférence : « Bio business ou bio bisounours ? » !

Vous l’aurez compris, le but était ici de permettre à Les 2 Vaches de s’exprimer auprès des étudiants sur un sujet polémique, expliquer comment fonctionne le modèle Les 2 Vaches, éclaircir les idées des moins convaincus et expliquer pourquoi leur modèle est une réussite (20% de croissance en 2011, dans le contexte économique actuel, cela laisse rêveur !).

Au cours de cette conférence placée sous le signe de l’échange et de l’ouverture d’esprit, le public a pu poser toutes ses questions à M. Tirat, aussi variées soient-elles.

Encore une grosse boîte qui se donne une bonne image avec une filiale bio, diront certains ! Et pourtant, à entendre parler Daniel Tirat, on comprend que c’est bien plus que ça. Les 2 Vaches, c’est Savante et Pipelette, l’une parlant des sujets sérieux et l’autre aimant simplement les bons produits. Les 2 Vaches  c’est la conviction qu’on peut faire passer des messages importants sans être rasoir. Les 2 Vaches c’est le respect de l’idée que le bio c’est bon, et que c’est ce constat qui fera la renommée de la marque. Comme l’a expliqué notre invité, si le fonctionnement de Les 2 Vaches est un modèle alternatif si porteur, c’est parce qu’ils ont décidé de travailler en partenariat avec leurs agriculteurs, pour stopper la spirale de la baisse des coûts des matières premières. Ils ont choisi de ne pas négliger la qualité pour faire des économies.  Alors bien sûr il y a moins de budget pour faire de la publicité, mais en ont-ils vraiment besoin ? Et bien sûr les prix sont plus élevés, mais ils sont justifiés. C’est vrai qu’ils ne sont pas parfaits, mais ils ne s’en cachent pas.

En effet, l’entreprise Les 2 Vaches a pris le parti de la transparence, et Daniel Tirat nous annonce calmement que oui, ils importent leurs fruits, parce qu’il n’y a pas de circuit de transformation des fruits bios. Il nous rappelle aussi qu’ils ont choisi l’utilisation des pots en plastique pour leur fabrication beaucoup moins coûteuse en énergie que ceux en verre ou en aluminium. Il nous explique enfin que s’ils avaient un suremballage en carton il y a encore quelques années, c’est qu’ils ont fait une concession pour se permettre d’être plus visibles et aider à leur développement, jusqu’à ce qu’ils puissent s’en passer.

Nous savons bien qu’il y aura toujours des sceptiques qui contesteront toujours la nouveauté et l’innovation, et qui ne croiront pas à ce type d’initiatives. Mais peu importe car après tout, Daniel Tirat a démontré ce qu’il voulait : son modèle tient la route.  L’entreprise Les 2 Vaches inspire le changement chez Danone et  à Oikos nous sommes très heureux de voir fleurir dans le paysage entrepreneurial cette entreprise qui s’est donné une mission, et a pris un engagement envers la société. Nous espérons que bien d’autres suivront cet exemple. Affaire à suivre…


 
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"Seuls ceux qui sont assez fous pour penser pouvoir changer le monde, y parviennent". Cette citation de Henry Dunant (fondateur de la Croix-Rouge) résume parfaitement la pensée de Georges Métayer, Directeur chargé de mission auprès du Directeur Général de la Fondation Caisse d'Epargne pour la Solidarité, et on a du mal à ne pas être d'accord avec lui !

Le 21 mars 2013, à l'occasion de la Global Social Venture Competition francophone, nous avons pu découvrir le parcours de cet homme engagé ainsi que celui de deux autres entrepreneurs sociaux : Arnaud Poissonnier, co-fondateur de Babyloan, premier site européen de microcrédit solidaire et Caroline Delboy, co-fondatrice de Sensechool et membre de la team Disco Soupe.

Avec ces trois entrepreneurs, nous avons pu voir le monde sous un jour différent et intégrer l'idée que l'entrepreneuriat n'est pas une vocation mais un état d'esprit. Mais pour comprendre comment ils en sont arrivés là, il fallait remonter quelques années en arrière...

Caroline Delboy, ayant renoncé à son rêve d’enfant de devenir reine d'Angleterre, travaillait dans la publicité après avoir achevé ses études à l'ESCP Europe. C’est lors d’un voyage en Allemagne qu’elle a découvert le concept de DiscoSoupe, et a alors décidé de le reproduire en France avec des amis. Une simple idée, et c’est toute sa carrière qui en a été chamboulée : elle s’engage dans le même temps auprès de MakeSense, une communauté de jeunes aidant les entrepreneurs sociaux à relever leurs défis.

Arnaud Poissonnier, après nous avoir dévoilé son ambition de devenir prêtre étant jeune, nous a raconté ses 12 années à gérer les fortunes de personnes toujours insatisfaites, jusqu'à ce qu'une mission auprès de l'ONG Acted l'emmène au Tadjikistan. Là-bas, il a suffi d'une rencontre avec une bénéficiaire de microcrédit, si fière de pouvoir faire vivre toute sa famille avec ce minuscule crédit, pour le convaincre de consacrer sa vie à la finance solidaire.

Enfin, Georges Métayer, lui, a changé de vie quand il a décidé de faire de son engagement  bénévole son métier en aidant au développement de la Croix-Rouge Française. Aujourd'hui, il a décidé de s'investir dans un nouveau projet porteur de sens en prenant la tête de la Fondation Caisse d'Epargne pour la Solidarité, un acteur important de l’aide aux personnes âgées.

Ces entrepreneurs étaient là pour nous rappeler que "quand on a des idées on est entrepreneur" et qu'il n'est pas fou de penser que les logiques sociales et économiques sont complémentaires. Tous croient au développement futur du secteur de l’entrepreneuriat social. Ils ont montré que travailler pour les autres, pour améliorer sa société est une motivation sans limites, un but qui nous fait nous lever le matin et qui rend les obstacles plus faciles à franchir. Ils ont prouvé qu'on peut se révéler entrepreneur à tout âge.

Et pour ceux qui y croient, voilà quelques conseils de ces entrepreneurs avisés :

*Ne jamais laisser passer une idée quand on en a une : s’il avait suivi ce principe, Arnaud Poissonnier serait peut-être aujourd’hui l’inventeur officiel du kite-surf ! (pour les détails, demandez à M. Poissonnier, il vous racontera l’histoire avec plaisir)

*Ne pas hésiter à parler de son projet autour de soi, et pourquoi pas trouver quelqu'un pour le monter ensemble.

*Se mettre un peu en danger pour se permettre de déplacer des montagnes



Article by Alix L.


 
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Oikos est co-signataire du manifeste de We Demain. 

We Demain, c'est quoi? 
À travers sa revue trimestrielle, son site Internet, ses newsletters et ses réseaux sociaux, la rédaction de WE DEMAIN entend se faire le relais des entreprises et nouveautés qui façonnent une société en mutation. Une société qui prône les valeurs de l’innovation, du solidaire, du collaboratif, du développement durable, d’une économie éthique et responsable…

Un manifeste pour quoi? 

Le manifeste We Demain appelle à accélérer la transition vers le monde de demain en saisissant sans attendre les opportunités que nous apporte cette crise sans précédent. 

Qui sont les signataires du manifeste? 
Ce manifeste apolitique rassemble des entrepreneurs, des acteurs associatifs, des élus locaux... Tous ont en commun d'agir au quotidien dans le sens d'une nouvelle société : transition énergétique, nouveaux modes de production, de consommation, mise en réseau des talents... 
Au travers d'une galerie de portraits, retrouvez tous les signataires du manifeste parmi lesquels le Groupe SOS, Lafuma, Nature et Découvertes, La Ruche, OuiShare, Babyloan.org, PlanetFinance, Blablacar...mais aussi à l'échelle étudiante, Oikos Paris ! 
 
    ==> Cliquez pour découvrir la galerie de portraits <== 


Depuis le 7 février, vous pouvez retrouver le numéro de We Demain en Kiosque et en librairie ! Retrouvez toute l'actualité de We Demain sur http://www.wedemain.fr/
 
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Le 27 novembre 2012 se tenait le premier FEDEES Challenge Day, un défi solidaire lancé par la FEDEES avec 8 écoles de commerce et d’ingénieurs avec pour objectif de financer par le microcrédit un maximum de micro entrepreneurs dans le monde. En 24 heures, 6470€ ont été récoltés, permettant de financer 16 projets via la plateforme Babyloan.org. Chaque participant pouvait prêter à la hauteur de ses envies pour contribuer à ce « concours inter-écoles », relayé sur le campus de l’ESSEC par Oikos Paris, récemment intégrée au sein de la FEDEES. 

Qu’est-ce que la FEDEES ? C’est une fédération de 10 associations étudiantes qui a pour vocation de sensibiliser les étudiants à l’innovation et à l’entrepreneuriat social par des événements communs, tout en étant le médiateur privilégié entre le monde étudiant et le monde de l'Économie Sociale et Solidaire.

C’est tout naturellement que l’association de développement durable de l’ESSEC, Oikos Paris, a rejoint le mouvement en octobre 2012 et a participé à ce défi. L’association a ainsi collecté plus de 1000€ de prêts sur le campus auprès des étudiants, professeurs et membres de l’administration, se hissant ainsi à la deuxième place du concours inter-écoles, et permettant de financer entre autres les projets de Francisco en Equateur, Cristina au Nicaragua et Théa au Cambodge.

Ce défi fait partie intégrante de la démarche globale de l’association qui s’attache, par le biais de conférences et d’évènements festifs, à montrer aux étudiants et décideurs de demain que l'on peut allier efficacité économique et responsabilité sociale et environnementale.

Oikos Paris se prépare donc d’ores et déjà pour le FEDEES Challenge Day 2013 et compte bien aider toujours plus de micro entrepreneurs à développer leur activité.